Bien au-delà d’un passage à une semaine de classe de quatre jours et demi, le texte de ’’refondation de l’école ’’, recèle de nombreux dangers que le SNUipp ne cesse de mettre en évidence et de combattre. Une organisation syndicale responsable (surtout si elle est la plus importante) se doit de proposer, de donner à la profession les outils pour lutter contre ce projet.

Depuis le mois de janvier, nous avons demandé à nos collègues de participer à deux journées de grève : le 31 janvier avec l’ensemble de la Fonction Publique et le 12 février. Il faut intensifier notre action mais comment ?
Beaucoup nous ont fait savoir qu’il était difficile financièrement pour eux de multiplier les journées sans salaire...Comme eux le SNUipp et la FSU débattent en leur sein à la recherche d’actions où l’ensemble des enseignants, des parents, des partenaires de l’école exprime en grand nombre et dans l’unité l’ampleur de son mécontentement.
Le SNUipp 71 est pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, s’oppose à la territorialisation de l’éducation et exige une revalorisation significative de nos salaires. Ce sont les revendications que mettent en avant certains syndicats pour proposer une nouvelle grève le jeudi 28 mars. Nous comprenons ceux qui participeront à cette action.
Quant à nous, nous proposons une manifestation nationale à Paris le samedi 6 avril permettant ainsi l’expression massive de notre refus du dictat de V. Peillon. Nous invitons l’ensemble de la population et les autres syndicats à venir y exprimer leur mécontentement.
Cette manifestation nationale n’est qu’une étape dans l’expression de notre opposition. Le SNUipp et la FSU dans son ensemble continueront sans relâche à tout faire pour que le système éducatif soit réellement amélioré et renforcé pour le bien de nos élèves.

Philippe BRIOT

Le 6 avril, pour l'école

Manifestation nationale : rythmes et conditions de travail des enseignants